L'étymologie

Photographie est un mots composé d'origine grec.
Photo qui signifie : lumière ou clarté.
Graphie qui signifie : peindre, dessiner, écrire.

En résumé, photographie peut se traduire par « peinture à la lumière ».

L'histoire

Les Egyptiens, vers 1500 avant J.C. avaient la connaissance de tous les procédés que l'on utilise pour faire des photographies, mais ils n'ont jamais eu l'idée de les assembler pour photographier quelques chose.

Il fallu attendre 1824, pour que Joseph Nicéphore Niépce réalise la toute première photographie de l'histoire.

Pour revenir aux Egyptiens, il connaissaient le fonctionnement de la chambre noire qu'ils utilisaient pour leurs observations astronomiques ainsi que pour suivre avec précision la course du soleil.
Il savaient aussi faire des produits (enduits ou vernis) qui changent de couleur lorsqu'ils sont exposés au soleil ou à une lumière vive. Tout ce qui leur a manqué pour devenir photographes, c'est quelqu'un qui aurait eu l'idée d'utiliser ces deux techniques pour fixer une image sur un support. Imaginez que de cette façon nous aurions pu avoir des photographie de la construction des grandes pyramides !

Cette photo n'avait rien à voir avec ce que l'on connaît de nos jours. La photographie est faite sur une plaque de métal enduite d'une sorte de goudron (appelé goudron de Judé) et le temps d'exposition était de une journée entière (contre plus ou moins 1/100ème de seconde en moyenne aujourd'hui).
L'image est en noir et blanc et de très « mauvaise » qualité si l'on compare au photographie contemporaines (grain).
Joseph Nicéphore Niépce a bel et bien fixé une image sur un support, ce qui est suffisant pour parler d'une photographie. Le seul problème qu'il restait à résoudre était qu'après la prise de la photographie, le produit qui avait servi à avoir une image continuait à réagir à la lumière lorsqu'on la regardait, se qui avait pour effet de noircir totalement la photographie en quelques semaines, rendant ainsi inutile le fait d'avoir des photographies puisqu'il était impossible de les conserver. Il fallait arriver à fixer l'image en rendant la solution photosensible inactive.
En 1826, Joseph Nicéphore Niépce réalise la première photographie fixée, elle représente une aile de sa propriété à Saint loup de Varennes en Saône-et-Loire (71). Si on regarde bien cette image, on remarque son éclairage particulier. En effet, la pose a duré plusieurs heures (presque un journée entière). Le soleil a éclairé le mur de droite au matin puis celui de gauche plus tard dans la journée. Il était encore inconcevable de photographier des personnes vivantes en raison du temps de pose extrêmement long qui ferait manquer plusieurs repas à la personne et lui interdirait aussi d'aller aux toilettes en cas de besoin Il serait aussi interdit de bailler, de cligner des yeux de se gratter et de faire tout autre mouvement qui gâcherait la photographe.

La première personne photographiée, l'a été par accident. En effet il s'agit d'une personne qui lisait son journal appuyée sur un réverbère. On imagine aisément que les nouvelles du jour étaient passionnantes et que ce monsieur ne lisait pas bien vite car le temps de pose était alors de presque 2 heures. Cette personne est donc restée totalement immobile pendant au moins 2 heures à lire son journal.

Le principe de la chambre noire

En premier lieu, il faut savoir que les objet renvoient une petite partie de la lumières qui les éclaire dans toutes les directions.
Pour faire une photographie, il faut sélectionner une seule de ces directions pour conduire les rayon de lumière sur la surface « réceptrice ».
Afin que seul l'objet voulu illumine la surface « réceptrice », il faut la protéger de les autres rayons de lumière qu'on appelle « rayons parasites ».
Les élément à réunir sont :
  1. 1. Un objet à observer
  2. 2. Un éclairage suffisant
  3. 3. Une surface « réceptrice »
  4. 4. Une boite opaque qui isole la surface « réceptrice » de la lumière parasite
  5. 5. Un orifice permettant de ne laisser passer que les rayons de lumière voulus
Maintenant toutes les conditions sont réunies pour avoir une boite noire.
L'orifice laissant passer la lumière, s'appelle l'iris. Plus elle est petite, plus l'image est nette mais elle est aussi plus sombre. Au contraire, plus l'iris est large, plus l'image est floue, mais elle est aussi plus claire. Il faut donc trouver un compromis permettant de voir une image pas trop floue mais assez lumineuse tout de même.

Pour allier luminosité et netteté, on élargit l'iris et pour rendre l'image nette, on utilise un système optique appelé  « objectif »(ensemble de loupes grossissantes et rétrécissantes) la contre-partie de cette astuce est que tous les objet ne sont pas nets, il faut donc régler l'objectif en fonction de la distance de l'objet à observer.

Les techniques de prise de vue:

Tout comme un livre, une photographie peut être lue. Pour cela, il existe des règle qui ne sont pas arbitraires, mais ont été définies à la suite d'observations, de comparaisons et d'études très précises.
Nous ne développeront pas ici le travail qui à conduit à l'établissement de ces règle, nous ne étudierons que les règles elles même et seulement quelques unes.

Le cadrage :

Le cadrage est le positionnement du sujet et du décor dans la photographie.

Le cadre rectangulaire de la photographie se divise en 3 bandes horizontales et 3 bande verticales
On ne centre quasiment jamais le sujet principal dans le rectangle 5. Il sera le plus souvent placé sur les intersections des zones.

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Le sens de lecture d'une photographie uniformément occupée est le suivant : 1-2-4-5-6-8-9-3-7 Sur une photographie ayant un élément fort (sujet principal), c'est lui qui est lu en premier ensuite le regard suit les lignes majeures.
Dans le cas d'un paysage, on ne centre presque jamais l'horizon à mi-hauteur du cadre.
On place l'horizon à la limite du tiers inférieur pour mettre ce qui se passe au dessus en valeur et inversement, on place l'horizon à la limite du tiers supérieur pour mettre en valeur ce qu'il y a en dessous.
Dans le cas d'une personne comme sujet, on évite le plus souvent de placer le personnage « face contre le cadre » comme s'il allait sortir du cadre on préférera le placer « dos au cadre ».

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Le cadre carré de la photographie se divise en 2 bandes horizontales et 2 bandes verticales mais aussi par ses diagonales. Ce cadrage n'a pas à proprement parler de sens de lecture, ce qui ne signifie pas que l'on puisse faire n'importe quoi ! La lecture commence au centre et s'en éloigne suivant l'intérêt des éléments qui l'entourent.

L'exposition :

L'exposition définit la luminosité de l'image.
Le plus souvent, on tente de faire ressortir tous les éléments. Ceci n'étant pas toujours possible, notamment en contre-jour (lorsque le sujet est entre la source principale de lumière et l'appareil photo). Dans ce cas précis, il faut faire un choix ; le photographe préférera le plus souvent régler son appareil pour faire ressortir les détail du sujet, ce qui aura pour conséquence de faire disparaître totalement ce qui se trouve autour dans un espace totalement éclairci (saturation). C'est la surexposition.
Si on contraire, le sujet est précisément la source principale de lumière, la photographe réglera son appareil pour assombrir l'image jusqu'à voir les détails de la source de lumière elle même, ce qui aura pour conséquence de faire disparaître ce qui se trouve autour dans un espaces totalement assombri (bouchage). C'est la sousexposition.
Ces deux cas sont bien sur des extrêmes, il convient alors de s'adapter aux situations intermédiaires.

Le temps de pose :

Le temps de pose est le temps pendant lequel la surface réceptrice est exposée à l'image. On parle aussi de temps d'exposition.
Comme on l'a vu plus haut, les choses en mouvement ont besoin d'un temps de pose suffisamment court pour être correctement photographiées. Ce temps varie en fonction de la vitesse du sujet.

Voici quelques exemples types :
Un escargot0,001 km/h.1 seconde suffit.
Un marcheur lent4 km/h.1/50ème de seconde(0,02 seconde).
Un coureur15 km/h.1/200ème de seconde(0,005 seconde).
Une voiture de course250 km/h.1/1 000ème de seconde(0,0001 seconde).
Une balle de pistolet1 000 km/h.1/100 000ème de seconde(0,000 001 seconde).

Il s'agit là de valeurs moyennes.
Suivent le résultat que le photographe veut obtenire, il pourra faire varier les valeurs. Les effets sont les suivants :
Un temps trop long aura pour effet de faire apparaître une traînée sur le sujet. Cette technique est fréquemment utilisée pour donner une impression de vitesse.
Un temps plus court va rendre l'image plus nette. Lorsqu'il s'agit de chose que l'oeil humaine n'a pas le temps de voir passer (les détails d'une roue de voiture en déplacement, l'eau qui coule d'un robinet, le balle d'un pistolet, les ailes d'une abeille en vol, etc.), cela donne l'impression que le temps s'est arrêté.

Voici, maintenant, comment construire soit-même une camchre noire rudimentaire.

Prends une boite en carton, peut importe la taille (boite d'alumettes, à chaussures ou autre).
Fais un petit trou à l'aide de la pointe d'un compas au centre de la face opposée à l'ouverture.

Ensuite, découpes, dans une fauille de papier calque, un recrangle légèrement plus grand que l'ouverture de la boite (2 à 4 cm sur chaque côté pour permettre de faire les languettes de fixation).

Et suivez la petite animation pour l'assemblage. Le calque pourrat être collé ou scotché selon ta préférence.